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Lorsque Jean-Jacques Le Franc de Pompignan
a publié ses Poésies sacrées en 1751,
il a présenté au public un ouvrage classique, d'architecture
palladienne: un livre symmétrique contenant quatre livres de dix
poèmes chacun. (1) Cette parfaite
symmétrie est un reflet du goût classique de la première
moitié du XVIIIe siècle. Bientôt, pourtant,
s'établit un déséquilibre architecturale: l'édition
des Poésies sacrées de 1763 est enrichie d'un
cinquième livre, et, plus important, aux quatre premiers livres,
d'un nombre inégal de poèmes nouveaux.(2)
Le romantisme naissant arrive à un moment propice: Le Franc célèbre
ses joies (indirectement) dans quelques-unes de ses odes; mais c'est surtout
le malheur qu'il chante dans les nouveaux poèmes, le malheur et
sa foi. Car, après son mariage et son élection à l'Académie
française, il a eu une querelle déchirante avec Voltaire
et les philosophes. (3) Ce dernier événement
explique l'existence de certains d'entre les nouveaux poèmes qui
se trouve dans le recueil. (4)
Bien que bon nombre de critiques aient
examiné les Poésies sacrées aux XVIIIe
et au XIXe siècles, il n'en est pratiquement aucun qui
ait échappé au piège de l'esprit de parti: l'examen
des poèmes n'est le plus souvent que l'occasion de faire la critique
de Le Franc ou de Voltaire. (5) La critique
moderne a mieux réussi à regarder d'un oeil objectif cette
poésie et son auteur. La perspective de l'histoire nous permet de
rétablir la réputation de l'homme dans toute la dignité
que sa vie privée et ses actes publics (souvent courageux) le lui
méritent, et de reporter l'oeuvre poétique--et surtout les
Poésies sacrées--à une place d'honneur.
(6)
Comme nous ne saurons tout examiner
ici (il s'agit de quelque 85 poèmes répartis en cinq livres),
nous avons choisi le premier et l'un des plus beaux livres du recueil,
celui des odes, qui sont des traductions et des paraphrases des psaumes.
Il y a au total 19 odes, (7) dont les 18
premières sont tirées uniquement des psaumes, tandis que
dans la dernière quelques vers viennent d'autres livres de la Bible.
Avant d'aborder ces odes, il
convient de jeter un coup d'oeil sur ce que dit Le Franc de sa tâche
d'interprète-traducteur de l'Ecriture sainte. C'est dans le "Discours
préliminaire" des Poésies sacrées qu'il
exprime ses idées là-dessus. On y verra les éléments
de son proto-romantisme, surtout en ce qui concerne l'importance des émotions
et du sentiment, et sa théorie de la traduction, qui comprend la
nécessité de la paraphrase comme une partie essentielle de
la traduction littérale.
Pour Le Franc, la traduction de l'Ecriture
doit commencer par le texte hébreu. "Qu'on ne s'imagine pas, dit-il,
connoître toutes les richesses poétiques de l'Ecriture, si
on n'en juge que par la traduction latine. Il en est beaucoup resté
dans l'original"(p. xi). Or, rendre le texte littéralement ne suffit
pas, car il faut traduire non seulement les mots et les idées mais
autant que possible la force de l'inspiration divine qui a animé
les auteurs de la Bible (pp. xxii-xxiii). Il résume ces deux notions
en disant que "les pensées, les images appartiennent à la
Divinité; le langage appartient à l'homme. Une traduction
qui ne seroit pas en même-tems commentaire & paraphrase, deviendroit
souvent inintelligible" (p. xxv).
Le poète nous assure à
plusieurs reprises (pp. x, xi-xii, xxxi, lxv) qu'il a fondé sa traduction
sur le texte hébreu, sans négliger pour autant les versions
latine et grecque. Mais il fait plus: il veut recréer "la douceur
& le sentiment" de la poésie hébraïque (pp. xii,
l), les réunir à "la grandeur" et à "l'élévation"
qu'on trouve dans l"Ecriture. C'est pourquoi il veut imiter les Anciens
qui "rêvoient des mots" plutôt que de "pens[er] des choses"
comme les Modernes (p. xvii). Pour cela, il faut s'adresser à l'âme,
qui trouve dans les psaumes 'tous les sentimens qui sont nécessaires
pour vivre en paix avec elle-même, avec les hommes & avec Dieu;
toutes les ressources dont elle a besoin dans l'infortune & dans l'oppression"
(pp. xxxii-xxxiii).
C'est pourquoi, aussi, il souligne
la nécessité de tout reproduire: "Le sens mystérieux,
le langage figuré, les expressions hardies & singulières"
des psaumes (p. xxii). De plus, il faut conserver la musique des textes
sacrés, tout en la rendant sensible au goût moderne et conforme
au génie de la langue française: "Si l'on avoue que ces morceaux
ont été faits pour être mis en musique et chantés,
on ne sauroit disconvenir qu'il n'ait fallu pour les plier avec plus de
grace aux différentes modulations du chant, un mélange de
brèves & de longues arrangées avec plus d'art & de
symmétrie, que dans la prose" (p. xli); puis il souligne l'importance
des rimes "qui sont amenées pour flatter l'oreille & pour favoriser
le chant" (p. xlii). Et Le Franc de renchérir: "J'ai cru que ce
mélange symmétrique de strophes inégales, formeroit
un contraste harmonieux, & que ces cadences ainsi diversifiées,
ne conviendroient pas mal au genre lyrique. Car si la Poësie ressemble
à la peinture, elle doit aussi imiter la musique, dont le charme
consiste dans une mélodieuse variété de tons &
d'accords" (pp. liv-lv).
Nous verrons si le poète a
su en effet introduire dans ses odes cette variété, cette
musique, ces images hardies, ce langage qui, en parlant à l'âme,
allument l'imagination et échauffent l'esprit (p. xii). Nous pourrons
en même temps rendre compte de la qualité de ses traductions.
En ce qui concerne la variété
dans la versification, il n'y a aucun doute que le poète a réussi:
sur les 24 poèmes (en comptant chacune des 6 "divisions" de l'Ode
XIII comme un poème), Pompignan manifeste une gamme étonnante.
14 poèmes ont entre 6 et 10 strophes, mais 4 n'en ont que 3, 4 ou
5, tandis que 6 sont assez longs: 5 odes ont 11, 12 ou 13 strophes, et
une en a jusqu'à 29. La longueur des strophes est tout aussi variée
que le nombre des strophes dans un poème: bien que 19 fois on compte
5, 7, ou 10 vers par strophe, les autres sont tantôt très
courtes (4 vers seulement), tantôt bien longues (13 vers). D'ailleurs,
le poète se sert deux fois d'une strophe suivie d'une anti-strophe.
Mais ce n'est pas tout: Le Franc emploie, outre les vers assez communs
(alexandrin, demi-alexandrin, octosyllabe), un vers de sept syllabes. Pas
content de cette variété prosodique, Le Franc choisit assez
fréquemment une strophe mixte: trois fois c'est l'alexandrin et
l'octosyllabe, six fois l'alexandrin et le demi-alexandrin. Il ajoute à
cela une rime tout aussi variée, mais où l'on observe certains
schémas favoris: aabccb, huit fois; abbacac, cinq fois; et ababccdeed,
quatre fois.
Si, dans un recueil de poésies, il faut de la
variété pour intéresser le lecteur, celui-ci ne saurait
se plaindre d'une versification monotone dans les Poésies
sacrées. Mais il faut autre chose, aussi, d'après
Pompignan: la musique, dont il avait identifié les éléments
essentiels comme la rime, un mélange de syllabes courtes et longues,
un mélange symmétrique de strophes inégales, des "cadences
diversifiées" (c'est-à-dire des vers de longueur différente),
le tout produisant un "contraste harmonieux" et une "mélodieuse
variété de tons et d'accords" dans laquelle consiste tout
le charme de la musique. En fait, dans plusieurs de ces odes, cette musique
perce dans toute sa diversité:
Heureux l'homme que dans leur piégeOu encore:
Les méchans n'ont pas fait tomber,
Qui souffre en paix, sans succomber
Au conseil pervers qui l'assiége;
Et qui, fidèle à son devoir,
Dans la chaire où le crime siége,
Eut toujours horreur de s'asseoir.(Ode I, p. 1)
Fait-il entendre sa parole,Il remplit du chaos les abymes funèbres;
Les cieux croulent, la mer gémit,
La foudre part, l'aquilon vole,
La terre en silence frémit.
Du seuil des portes éternelles,
Des légions d'esprits fidèles
A sa voix s'élancent dans l'air.
Un zèle dévorant les guide,
Et leur essor est plus rapide
Que le feu brûlant de l'éclair.
(Ode XI, p. 38)Ou enfin:
Quand des ailes de l'aurore(Ode XVIII, pp. 75-76)
J'emprunterois le secours,
Et qu'aux mers du peuple more
J'irois terminer mon cours:
Dans ma fuite vagabonde,
Ce seroit lui qui sur l'onde
Me conduiroit jusqu'au port;
Et sa puissance éternelle
Dans ma demeure nouvelle
Régleroit toujours mon sort.
Cette dernière ode, en vers de sept syllabes, fait penser aux conseils que donne Verlaine dans son Art poétique:
De la musique avant toute chose,S'il est vrai que la pratique de Le Franc ne se conforme pas en tout aux préceptes du futur maître des poètes, il n'en est pas moins vrai qu'il dote ses poésise, à ses heures, de qualités musicales remarquables.
Et pour cela, préfère l'Impair... (8)
Quand des ailes de l'aurore"Dans la version latine, le Psalmiste traverse les flots avec ses propres aîles; dans l'Hébreu, il prend celles de l'aurore. Cette dernière image a bien plus de hardiese & de rapidité. Que de sentiment et de douceur dans ce Point du jour (1) personnifié, dans cette Etoile du matin dont on emprunte les aîles! L'imagination s'allume à la vue de pareils objets; l'esprit le moins vif s'échauffe; le plus stérile devient fécond.
J'emprunterois le secours,
Et qu'aux mers du peuple more
J'irois terminer mon cours:
L'insensé dit en soi-même: "Il n'y a pas de Dieu!"L'ode de Le Franc commence (pp. 10-11) ainsi:
Leur conduite n'est que corruption et perversité,
aucun ne fait le bien... (11)
L'impie a dit: brisons ces temples,Le poète français ajoute du mouvement, de l'action, là où le poète hérbreu n'en a pas mis ("brisons ces temples"). Et il transforme en image une simple constatation, comme on peut le voir en juxtaposant le verset 2b aux vers 3 et 4. Si, plus loin dans le poème, il perd quelques images ("ossements," verset 6 et "tourner en dérision," verset 7), en revanche il renforce celles qu'il trouve au verset 4 ("artisans d'iniquité" / "ministres sanglants de l'iniquité"; "qui dévorent mon peuple comme ils dévorent le pain"/ "Monstres voluptueux dont la soif et la faim Dévorent sans pitié la veuve & l'orphelin"); Pompignan crée de nouvelles images qui rendent les impies encore plus féroces: non seulement les artisans d'iniquité sont devenus des ministres sanglants, mais aussi la comparaison se mue en une autre image: ils sont des monstres voluptueux et sans pitié dont la proie n'est pas une abstraction (mon peuple) mais les membres les plus faibles de la société du peuple de Dieu (les veuves et les orphelins), image rendue plus frappante par l'emploi du singulier.
Non, je ne connois point de Dieu.
Il le dit, et porte en tout lieu
Ses pas impurs & ses exemples.
Qu'Elohim se lève, que ses ennemis se dispersent,Voici le début de l'ode française (p.13):
que ceux qui le haïssent prennent la fuite devant sa face:
Comme se dissipe la fumée, ils se dissipent,
comme la cire se fond devant le feu,
puissent les méchants périr devant la face d'Elohim.
Dieu se lève: tombez, roi, temple, autel, idole.On ne trouve pas dans l'original la réification des ennemis de Dieu qu'on rencontre dans la traduction; ici, Dieu leur ordonne de tomber devant lui, là ils ne font que se disperser. Le poète français identifie, concrétise ces ennemis, ainsi transformant en image une abstraction. Enfin, il vivifie le vent qui chasse la fumée et le brasier qui voit bouillonner la cire; et le souhait exprimé au subjonctif devient une constatation exprimée au passé.
Au feu de ses regards, au son de sa parole
Les Philistins ont fui.
Tel le vent dans les airs chasse au loin la fumée;
Tel un brasier ardent voit la cire enflammée
Bouillonner devant lui.
...[et tu] déploies les cieux comme une tente!Maintenant, la version française:
[Puis] il façconne avec les eaux sa haute demeure,
des nuées, il se fait un char,
il s'avance sur les ailes du vent;
Des souffles [de la tempête], il fait ses messagers,
et ses serviteurs, du feu de la flamme [de l'orage]!
Ainsi qu'un pavillon tissu d'or & de soie,
Le vaste azur des cieux sous sa mais se déploie:
Il peuple leurs déserts d'astres étincelans.
Les eaux autour de lui demeurent suspendues;
Il foule aux pieds les nues,
Et marche sur les vents.
Fait-il entendre sa parole,Dans ce morceau, nous sommes redevables, pour la plupart, au seul génie du poète français. Le deuxième verset du texte hébreu, malgré la grandeur et l'éclat de l'image, est presque fade à côté des deux premiers vers de Pompignan: la couleur du soleil, des nuages et du ciel est suggérée avec grâce, et l'image grandiose exprimée par le verset dense de l'hébreu n'en est pas moins grandiose dans la traduction, malgré son expansion en deux vers. Le Franc, ayant précisé l'image de la tente, (couleurs, étendue, texture), a su trouver une image bien biblique (la main de Dieu) qui améliore en fin de compte l'image originale. On ne voit pas dans l'hébreu que Dieu "peuple leurs déserts d'astres étincelans," heureuse figure qui rend encore plus vaste le tableau de la création de l'univers. Les vers 5 et 6 semblent calqués sur le texte latin (verset 3, "qui ponis nubem ascensum tuum, qui ambulas super pennas ventorum"); mais on ne trouve nulle part qu'"à sa parlole, les cieux croule, la mer gémit, la foudre part, l'aquilon vole, la terre en silence frémit." Il se peut que Le Franc ait trouvé ces images ailleurs, au Psaume 113, versets 3-8, par exemple, qu'il a paraphrasé dans son Hymne XV; mais en tout cas l'hymne est inférieure à l'ode. Il a, de plaus, fait un tableau semblable dans son Hymne XIV. Quoi qu'il en soit, c'est une paraphrase des plus parfaites et une strophe où se sent le souffle de la vraie inspiration poétique. L'ode continue tout au long de la sorte: c'est peut-être la meilleure qu'ait composé Le Franc, remarquable par la fougue de l'inspiration, l'éclat des images, le mouvement des tableaux, la densité du langage. (12)
Les cieux croulent, la mer gémit,
La foudre part, l'aquilon vole,
La terre en silence frémit.
Du seuil des portes éternelles,
Des légions d'esprits fidèles
A sa voix s'élancent dans l'air.
Un zèle dévorant les guide,
Et leur essor est plus rapide
Que le feu brûlant de l'éclair.
Laissons les cours des rois dans l'ivresse assoupiesLa Bible est donc, pour Le Franc de Pompignan, une riche ressource. Il y puise une inspiration multiple qui répond à plusieurs besoins: acte de foi, consolation personnelle, armes contre les ennemis de la religion, armes contre ses ennemis personnels. Il y puise aussi toute une poétique qui vise le coeur plutôt que la raison, qui se nourrit d'images hardies et frappantes, qui a une musicalité que le poète sait apprécier et rendre, à ses heures, en vers français. Un examen de ses Cantiques et de ses Prophésies ne ferait que renchérir sur les exemples que nous avons fait voir ici, et montrerait que la verve du poète n'a pas tari devant la tâche qu'il s'était proposé.
Voir les malheurs publics d'un oeil indifférent;
Laissons aux grands du siècle, aux tyrans, aux impies,
Leur triomphe apparent.De ces heureux mondains voyez l'heure dernière,
L'effroi, le désespoir annoncent leur destin.
La paix conduit le juste au bout de sa carrière,
Et couronne sa fin.Seigneur, ton jour viendra pour ceux qui te maudissent;
Le leur sera passé sans espoir de retour.
Ton jour viendra, Seigneur, pour ceux qui te bénissent,
Et ce sera leur jour.
NOTES
1. Jean-Jacques Le Franc de Pompignan, Poësies Sacrées de Monsieur L*F****, divisées en Quatre Livres, Et ornées de Figures en taille douce, Paris 1751. Le même texte paraît chez Chaubert dans trois nouvelles éditions, en 1753, 1754, et 1754-1755; cette dernière édition comprend en plus en "Examen des Poësies sacrées" par Victor Riqueti, marquis de Mirabeau (le père du Révolutionnaire).
2. Le Franc de Pompignan, Poësies sacrées et philosophiques tirées des Livres Saints, nouvelle édition, considérablement augmentée, Paris 1763, 2 vol. L'"Examen" de Mirabeau se trouve dans cette édition aussi. Peu avant la mort de Le Franc paraissent les quatre volumes des Oeuvres de M. le Marquis de Pompignan, Paris 1784. Les Poésies sacrées et les Discours philosophiques, sans l'"Examen," forment le premier tome du recueil. C'est à cette édition de 1784 que nous nous référons.
3. Voir Theodore E. D. Braun, Un ennemi de Voltaire: Le Franc de Pompignan--Sa vie, ses oeuvres, ses rapports avec Voltaire, Paris 1972, pp. 35-63 et passim.
4. Voir à ce propos Theodore E. D. Braun, "Antiphilosophie dans les Poésies sacrées de Le Franc de Pompignan," Revue de l'Université d'Ottawa / University of Ottawa Quarterly, vol. 54, no 3 (1984), 9-15. [Cet article se trouve dans ce site.]
5. Voir Braun, [Un ennemi de Voltaire], pp. 127-143, 175-235.
6. Cf. entre autres, Fr.-Albert Duffo, Jean-Jacques Lefranc, marquis de Pompignan. Poète et magistrat (1709-1784), Paris 1913, passim; Robert Finch,The Sixth Sense: Individualism in French Poetry, 1686-1760, Toronto 1966, pp. 177-202; et Jacques Vier, Histoire de la littérature française du XVIIIe siècle, Paris 1970, I, 612.
7. Comme Le Franc a composé son Ode XIII (tirés du Psaume 118) en six "Divisions," nous avons en réalité dans cette ode six poèmes différents, dont chacun a une métrique particulière et pour ainsi dire une existence individuelle. On pourrait donc dire que ce livre est composé de 24 poèmes.
8. Paul Verlaine, Oeuvres poétiques complètes, Paris, La Pléiade, 1954, p. 206.
9. Jean-Baptiste Rousseau, par exemple; voir à ce sujet Braun, [Un ennemi de Voltaire], pp. 125-138.
10. Nous employons la numérotation de la Vulgate, suivant en cela la pratique de Le Franc.
11. Pour le texte hébreu, nous nous servons de Louis Pirot et Albert Clamer, La Sainte Bible, texte latin et traduction française d'après les textes originaux avec un commentaire exégétique et théologique, Paris 1950, t. V. Cette édition présente le texte de la Vulgate suivi de celui du Nouveau Psaultier et la traduction [littérale] du texte hébreu. Nous avons vérifié l'exactitude de cette traduction contre celle de The Holy Scriptures According to the Masoretic Text, Philadelphie 1955, vol. II; il n'y a pas de divergence essentielle dans ces traductions. Nous avons aussi consulté Charles Augustus Briggs et Grace Briggs, A Critical and Exegetical Commentary on the Book of Psalms, New York 1906.
12. Nous citons ici, avec de légers changements, l'analyse qui se trouve dans Braun, [Un ennemi de Voltaire], pp. 133-134.
13. Nous avons examiné cet aspect des Poésies sacrées dans l'article cité dans la note 4 [et qui se trouve dans ce site].
Last updated 9 August 2001